Le chat serait le seul animal domestique à vivre en semi-liberté, allant et venant au gré de ses envies. Cette liberté relative coûterait pourtant la vie de nombreuses espèces sauvages, les oiseaux les premiers touchés. Face à ce constat, plusieurs organismes de protection de la faune sauvage incitent les autorités à classer le chat comme espèce invasive.
Bien qu’ils soient loin d’être les premiers responsables de déclin de la faune sauvage, les chats représentent toutefois une grande menace pour la biodiversité.
Même lorsqu’ils sont bien nourris, les chats domestiques conservent leurs instincts de chasseurs, représentant une grande menace pour les populations d’oiseaux, de petits mammifères, de reptiles et d’insectes. Les félins peuvent ainsi, instinctivement, chasser et courir après leurs proies avec pour objectif de jouer et non dans le besoin de s’alimenter pour survivre. La LPO dévoile ses chiffres :