La déforestation pour l’agriculture, l’artificialisation des espaces forestiers ou encore pour alimenter le marché du bois n’implique pas que la perte d’arbres, la mise en danger de nos ressources en eau et l’appauvrissement des sols. Sources d’habitat, de nourriture et de protection tant contre les prédateurs que l’aggravation du changement climatique et des catastrophes associées, les forêts soutiennent en effet des écosystèmes entiers et près de 80 % des espèces terrestres en dépendent, tant du côté de la faune que de la flore. D’après une étude, elle pourrait notamment avoir des effets dévastateurs sur les populations de lézards à l’échelle mondiale.
Lorsque les températures estivales grimpent, il n’est pas rare de voir une nuée de randonneurs se rendre dans les montagnes pour profiter de l’air frais, à l’abri des arbres. Toutefois, les humains ne sont pas les seuls animaux à y chercher refuge quand la chaleur de l’été se fait trop forte. Les forêts sont de véritables sanctuaires pour tous les animaux qui dépendent des arbres tels que les lézards. Lorsqu’il fait trop chaud ou trop froid, les mammifères peuvent en effet mettre en place de nombreuses stratégies pour réguler leur température corporelle. Toutefois, les créatures à sang froid ont quant à elles moins de techniques de thermorégulation. Les lézards peuvent heureusement se déplacer le long du tronc pour se prélasser au soleil lorsqu’ils ont besoin de chaleur ou au contraire monter plus haut ou se mettre à l’ombre lorsque le sol devient trop chaud ou la canicule trop forte.