Dernièrement, des chercheurs français ont focalisé leur attention sur les résidus des dégâts causés par la bombe atomique qui a frappé la ville d’Hiroshima en 1945. Certains composés chimiques pourraient révéler des informations qui peuvent potentiellement aider à mieux comprendre la naissance de notre Système solaire.
En 2005, des scientifiques retrouvaient des débris de l’explosion le long de la plage de l’île de Motoujina, dans la baie d’Hiroshima. Il s’agissait de sphères vitreuses résultant de la décomposition du béton et de l’acier des bâtiments sous l’effet des températures extrêmes. Lors de l’attaque, ces éléments se sont transformés en minuscules gouttelettes vitrifiées projetées dans les airs avant de retomber en pluie sur plusieurs kilomètres à la ronde.