Des chercheurs ont récemment fait une percée majeure en découvrant le plus ancien chromosome sexuel connu chez les animaux, ce qui repousse ainsi l’évolution des chromosomes sexuels à une période comprise entre 248 et 455 millions d’années. Cette découverte révolutionnaire a été réalisée chez des céphalopodes, notamment les poulpes et les calmars, ce qui suggère que ces animaux pourraient bien avoir été parmi les premiers à déterminer leur sexe par le biais d’un plan génétique plutôt que de signaux environnementaux.
La recherche sur la détermination sexuelle chez les céphalopodes s’avère également complexe en raison de la diversité de leurs stratégies de reproduction. Ces créatures marines ont en effet adopté diverses approches, de l’hermaphrodisme (posséder les organes reproducteurs mâles et femelles) à l’hermaphrodisme séquentiel où un individu peut changer de sexe au fil du temps. Cette diversité complique la compréhension des mécanismes génétiques qui régissent la détermination sexuelle chez les céphalopodes.