L’âge de pierre était une période naturellement difficile et pleine de dangers. Outre les prédateurs féroces, les conditions météorologiques extrêmes et la lutte constante pour la survie, une menace mortelle se cachait dans l’environnement quotidien des ancêtres humains : les maladies infectieuses.
Une nouvelle étude menée par des scientifiques de l’Université de Stockholm et du Musée suédois d’histoire naturelle jette un éclairage sur les microbes pathogènes qui sévissaient dans la Scandinavie de l’âge de pierre. En analysant le microbiome de 38 individus provenant de communautés de chasseurs-cueilleurs et de colonies agricoles néolithiques, les chercheurs ont identifié pas moins de 660 espèces microbiennes, dont certaines étaient particulièrement prolifiques et potentiellement dangereuses pour la santé humaine.