Dans le cadre d’une étude, des chercheurs australiens se sont récemment intéressés à des particules fines qui flottent dans l’air ambiant. Leurs résultats laissent en effet penser que la magnétite pourrait favoriser la démence, et plus précisément l’apparition de la maladie d’Alzheimer.
Les chercheurs ont ciblé les minuscules particules magnétiques qui flottent dans l’air que nous respirons. Pour explorer les effets de la pollution de l’air sur le cerveau des souris, ils les ont ici exposées à des nanoparticules de magnétite, de fer et d’hydrocarbures diesel durant quatre mois.
Durant cette expérience, les scientifiques ont observé une formation de plaques amyloïdes, à savoir des lésions dans le cerveau que l’on associe généralement à la maladie d’Alzheimer. Ils ont également observé des changements en termes de comportement, notamment la perte de mémoire ainsi que la désorientation. Par ailleurs, l’étude a permis de comprendre que les neurones réagissaient à la magnétite. Les chercheurs ont en effet évoqué une inflammation et un stress oxydatif, deux facteurs qui favorisent la démence.