« Lorsque je travaille sur un roman, ma règle est de faire chaque jour environ dix pages manuscrites en japonais. Cela équivaut à environ 1600 mots en français. Les jours où j’ai l’envie d’écrire davantage, je m’arrête toujours à dix pages. Et lorsque je n’ai pas envie d’écrire, je me force à atteindre mon quota d’une manière ou d’une autre. »
Il explique ensuite que s’il écrit trop dans la journée, il risque de ne plus rien écrire le lendemain. C’est pourquoi il préfère écrire le même nombre de pages chaque jour: « J’arrive, j’écris mes dix pages, puis je m’en vais. Comme si je travaillais sur une feuille de pointage. (Cependant, il ne fixe pas de durée spécifique pour son travail.) Il perçoit cette approche comme controversée. Elle va à l’encontre des conceptions répandues parmi de nombreuses personnes, y compris de nombreux artistes, sur la méthode de travail idéale pour un artiste :