La pollution à l’ozone contribuerait au déclin des insectes

En Allemagne, des expériences menées sur des mouches d’espèces différentes exposées à l’ozone ont permis de conclure que lorsqu’elles s’accouplent, elles donnent naissance à une progéniture hybride. Or, cette même progéniture est très souvent stérile. D’après les scientifiques, ce phénomène pourrait donc accélérer le déclin des insectes à l’échelle mondiale.

Rappelons que les phéromones sont des molécules odorantes permettant à de nombreux animaux de délivrer plusieurs types de messages, dont l’attraction sexuelle. Le fait est que chez de nombreux insectes, ces phéromones sexuelles sont spécifiques à certaines espèces et représentent ainsi une sorte de « frontière naturelle ». Or, l’ozone, un polluant dit secondaire qui se forme à partir d’autres polluants tels que les oxydes d’azote et autres composés organiques volatils, rompt des liaisons carbone-carbone qu’intègrent la plupart des phéromones chez les insectes.

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