À l’image du label Nutri-Score, l’Union Européenne envisage de créer un étiquetage spécifique au bien-être animal dans le but de favoriser une alimentation plus saine, éthique et durable. Une belle avancée en la matière.
Le label devra aussi prendre en compte le bien-être des animaux issus d’élevages de « sélection-multiplication », ces exploitations consistant à améliorer les caractéristiques génétiques et à fournir les animaux producteurs.
*Exigences fondées sur la définition du bien-être animal de l’ANSES : « État mental et physique positif lié à la satisfaction des besoins physiologiques et comportementaux, variant selon la perception de la situation par l’animal ».
D’après le rapport de l’EPRS, si des améliorations notoires ont été observées au sein des élevages (notamment de poules pondeuses, de porcs et de veaux), la maltraitance physique et les conditions de vie stressantes (saleté, surpeuplement, mutilation, etc.) de nombreux autres exploitations restent encore la norme dans certains pays européens. La faute à l’absence d’outils de contrôle, au manque de clarté des législations ou encore aux multiples exceptions et dérogations.