La guillotine, l’emblème de la Révolution française, était un dispositif conçu pour décapiter rapidement les individus avec une grande lame tombante. Bien que souvent associée aux révolutionnaires français du 18e siècle, elle est restée en usage en France jusqu’à la fin du 20e siècle, la dernière exécution ayant eu lieu en 1977. Cette méthode d’exécution, adoptée pour sa rapidité et prétendue humanité, a toujours suscité des questions sur la douleur et la conscience après la décapitation. Mais était-ce une méthode d’exécution douloureuse ?
La guillotine, une invention révolutionnaire du 18e siècle, fut conçue pour remplacer les méthodes d’exécution plus barbares de l’époque. Adoptée par l’Assemblée nationale française en 1792, elle était présentée comme une solution rapide et « humaine » pour mettre fin à la vie des condamnés. Le Dr Joseph-Ignace Guillotin, fervent défenseur de cette machine, la vantait pour sa capacité à provoquer une mort quasi instantanée et indolore. Son objectif était de garantir une fin plus digne aux personnes condamnées à mort.