Il y a plus de deux mille ans, il ne faisait pas bon être un criminel en Chine, car la prison n’était pas toujours l’issue des actes considérés à l’époque comme répressibles. Riches en enseignement, deux squelettes amputés découverts dans le Henan, une province du centre est du pays, nous en apprennent plus sur le type de punition cruelle auquel la justice pouvait avoir recours à l’époque.
Les restes de ces deux hommes, morts à différentes époques entre 2 300 et 2 500 ans, ont été mis au jour sur un site archéologique situé au nord de la ville-préfecture de Sanmenxia qui se trouve elle-même sur les rives du Fleuve Jaune. Et d’après une étude publiée dans le journal Archaeological and Anthropological Sciences, ces deux personnes portent des traces d’amputation décrites par les chercheurs comme « remarquablement similaires ». Chez l’un, un cinquième de la jambe droite (environ huit centimètres) est en effet manquant tandis que l’autre présente la même particularité sur la jambe gauche.