Les conflits géopolitiques n’occasionnent pas seulement des pertes humaines : ils frappent également la faune sauvage, perturbant les écosystèmes et mettant en danger de nombreuses espèces déjà vulnérables. La guerre en Ukraine ne serait qu’un exemple parmi d’autres, menaçant sévèrement la migration des aigles criards, ces rapaces vulnérables.
À l’instar d’autres rapaces, le régime de l’aigle criard se compose de petits mammifères (rats, campagnols, hamsters sauvages, taupes, etc.), d’oiseaux, de poissons et de batraciens, voire de cadavres d’animaux quand les sources de nourriture se font rares.
C’est grâce à une technique de chasse bien ficelée que l’aigle criard parvient à varier son régime alimentaire : celui-ci fond sur sa proie depuis un poste d’affût généralement situé au bord d’un plan d’eau ou dans une zone dégagée. À moins qu’il ne décide de se livrer à de savants vols planés pour explorer les environs à la recherche de nourriture, s’emparant parfois d’oisillons n’ayant pas appris à voler.