Les résultats d’une étude récente témoignent d’une quantité astronomique de plastique qui n’a pas été incluse dans les précédentes estimations. Or, la présence de cette quantité plus importante de ces fines particules de plastique dans les océans devrait contraindre les chercheurs à revoir à la hausse les impacts sur les écosystèmes marins, mais également en ce qui concerne la santé humaine.
Selon les auteurs de l’étude, une importante quantité de microplastiques serait jusqu’ici passée entre les mailles du filet. Dans le cadre de ces travaux, les chercheurs ont eu recours à une technique analytique connue sous le nom de spectroscopie Raman. Cette méthode, qui combine la spectroscopie vibratoire et la microscopie, permet de détecter et d’identifier chimiquement de fines particules dans des échantillons prélevés dans l’environnement.