L’étude révèle également la présence de diéthylhexyl phtalate (DEHP). C’est une substance considérée comme cancérigène, mutagène ou toxique pour la reproduction (CMR). Ils ont également trouvé des traces de dibutyl phtalate (DBP). En plus d’être classé CMR, on soupçonne ce plastifiant d’être persistant et bioaccumulatif.
Parmi les 24 échantillons étudiés, 23 présentent des résidus de plastifiants. Quatre d’entre eux contiennent à la fois les deux phtalates les plus préoccupants (DEHP et DBP). Il s’agit des huiles d’olive vendues par Naturalia, La Vie claire, Cauvin bio et Terra Delyssa.
ConsumerLab.com a réagi à ces résultats en mettant à jour ses informations sur l’huile d’olive. Il a souligné qu’ « aucune limite n’est établie pour les phtalates dans les aliments », et qu’« aucun des niveaux rapportés par Mamavation ne représente un risque significatif pour la santé ».