Des scientifiques ont récemment identifié un réseau cérébral spécifique impliqué dans le bégaiement, révélant de nouvelles pistes pour comprendre et traiter ce trouble de la parole. Cette découverte pourrait révolutionner les approches thérapeutiques, notamment par l’utilisation de la stimulation électrique du cerveau.
Le bégaiement est un trouble de la parole qui touche environ 1 % des adultes et entre 5 % et 10 % des enfants. Il se manifeste par la répétition ou la prolongation involontaire de sons, syllabes et mots ainsi que par des « blocages » dans la parole qui rendent la communication difficile et peuvent provoquer de l’anxiété sociale.
Malgré les avancées actuelles, il est crucial de poursuivre les recherches dans ce domaine pour plusieurs raisons essentielles. Actuellement, l’orthophonie est le principal traitement du bégaiement, mais ses bénéfices ne sont pas toujours durables et il n’existe aucun médicament efficace pour traiter ce trouble. Comprendre les mécanismes cérébraux sous-jacents permettrait donc de développer de nouvelles thérapies potentiellement plus efficaces et durables.