Selon une étude récente menée aux États-Unis, les périodes de manque de sommeil et de veille nocturnes sont un facteur d’augmentation des risques de suicide et d’homicide. Pour les auteurs de ces travaux, un sommeil perturbé peut en effet altérer de manière aiguë la pensée rationnelle.
Selon les auteurs, un sommeil perturbé peut altérer de manière aiguë la pensée rationnelle, ce qui peut susciter des comportements impulsifs chez les individus vulnérables. Ainsi, les chercheurs ont évoqué une notion particulière : « l’esprit d’après minuit », un terreau idéal pour une dégradation des fonctions complexes de prise de décision du cerveau et une réduction de la capacité à penser de façon normale. Autrement dit, nous sommes plus enclins à prendre des décisions imprudentes ou impulsives dans cet état puisque l’évaluation des risques et des récompenses est altérée.