Parmi ces récits de vie marqués par le manque d’éducation se distingue celui de Dona Duzinha dos Reis, une résidente centenaire de Mato Grosso au Brésil.
Son père, croyant que l’éducation est réservée aux hommes, lui a interdit l’accès à l’école. Mariée jeune, elle met de côté son rêve d’alphabétisation pour s’occuper de son époux malade, malgré les critiques des voisins.
Elle commence ses cours avec enthousiasme et parvient rapidement à écrire son nom de sa propre main. Sandra Regina, son enseignante rencontrée à l’église, l’encourage à s’inscrire. Les deux femmes partagent un lien fort, tissé de respect et d’admiration mutuels.
« Dès que j’ai lancé le programme d’alphabétisation, je l’ai invitée à participer et elle a accepté sans hésiter. Elle tient à écrire son nom à chaque séance, donc je prépare toujours un exercice spécifique pour elle », partage Sandra.