Des recherches récentes ont permis de réaliser une percée significative dans la détection précoce du cancer de l’ovaire, l’un des cancers les plus mortels chez les femmes. Dans le cadre de leurs travaux, des scientifiques ont en effet découvert un biomarqueur immunitaire dans le sang capable de signaler la présence de cette pathologie jusqu’à quatre ans avant les méthodes de diagnostic actuelles. Cette découverte pourrait révolutionner la manière dont le cancer de l’ovaire est détecté et traité, augmentant potentiellement les taux de survie des patientes.
Dans le détail, les méthodes actuelles de diagnostic du cancer de l’ovaire reposent principalement sur des tests sanguins tels que le CA-125 qui détecte des niveaux élevés d’une protéine liée au cancer. Cependant, ce test n’est pas suffisamment sensible pour détecter les tumeurs à un stade précoce. En conséquence, de nombreuses patientes ne reçoivent un diagnostic que lorsque la maladie est déjà avancée.