On éternue pour expulser des irritants des voies nasales, tels que la poussière, le pollen, les poils d’animaux ou des agents pathogènes (virus, etc.). Il s’agit avant tout d’une réaction réflexe du corps pour protéger les poumons et maintenir les voies respiratoires dégagées. En présence de ces irritants, le système nerveux va alors naturellement déclencher une série de réactions musculaires rapides, propulsant ainsi de l’air et des particules hors du nez et de la bouche à grande vitesse (jusqu’à 15,9 m/s).
Toutefois, si les éternuements remplissent un objectif bénéfique pour l’organisme et le soulagent immédiatement, ils peuvent au passage ne pas le laisser totalement indemne. Le fait d’éternuer (tout comme le fait de retenir l’éternuement) comporte en effet son lot de risques dont un Américain a récemment fait les frais au cours d’un simple petit-déjeuner comme le rapportait l’Université de Floride dans la revue American Journal of Medical Case Reports le 20 juin dernier.