Une nouvelle étude contredit la théorie de « l’écocide » de l’Île de Pâques

Pendant des siècles, l’histoire de l’île de Pâques (Rapa Nui) a été perçue comme un avertissement sur les dangers de l’exploitation non durable des ressources naturelles. Les chercheurs occidentaux ont en effet longtemps soutenu que les habitants de l’île avaient abattu tous les arbres pour construire d’immenses statues de pierre, les moai, entraînant un effondrement démographique. Cependant, des recherches récentes offrent une perspective différente, suggérant que les premiers habitants vivaient de manière durable avant l’arrivée des Européens. Un nouvel article publié renforce cette hypothèse alternative.

La théorie de l’écocide de l’île de Pâques est une hypothèse largement discutée dans le cadre de l’histoire environnementale de Rapa Nui, l’île de Pâques. Popularisée par Jared Diamond dans son livre « Collapse: How Societies Choose to Fail or Succeed » publié en 2005, elle avance que les habitants de Rapa Nui, après leur arrivée probable autour du 13e siècle, ont rapidement exploité les ressources limitées de l’île, en particulier les arbres.

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