Il y a peu, une étude menée au Québec affirmait que les algues pourraient s’avérer utiles dans le cadre de la transition énergétique actuelle. En effet, leur processus de photosynthèse aurait la capacité de produire suffisamment d’énergie pour alimenter des appareils basse tension.
L’équipe de l’Université Concordia à Montréal (Québec) explique avoir découvert un moyen de récupérer l’énergie du processus de photosynthèse des algues. Cela a été possible grâce à une manipulation particulière : les algues ont été suspendues dans une solution avant d’être placées dans de petites cellules électriques.
Le modèle mis au point par les chercheurs a pour but de capturer les électrons des algues afin de produire de l’électricité. Il s’agit ici d’une technologie d’émission négative qui intègre des cellules micro-photosynthétiques (µPSC). Les auteurs de l’étude précisent que lorsque ces µPSC sont correctement configurées, ces dernières peuvent générer une quantité d’énergie suffisante pour faire fonctionner des objets à très faible consommation. Autrement dit, s’il est question d’une technologie qui fonctionne sans lumière directe du soleil, l’intensité est bien moindre face aux possibilités des cellules photovoltaïques classiques.