Les responsables de l’espace ont noté une réticence à mettre en œuvre rapidement les missions spatiales nécessaires. Tandis que les méthodes pour informer efficacement le public d’une catastrophe imminente ne sont pas encore complètement au point.
Parmi les participants, provenant d’agences fédérales comme le Département d’État et d’organisations internationales comme le Bureau des affaires spatiales de l’ONU, 33 % ont exprimé des doutes sur la capacité de l’humanité à lancer une mission spatiale pour dévier un astéroïde potentiellement dangereux. Et 19 % ont noté des préoccupations concernant la préparation des « missions de reconnaissance ».
En avril dernier, la NASA et l’Agence fédérale de gestion des urgences ont organisé un exercice au laboratoire de physique appliquée Johns Hopkins à Laurel, dans le Maryland. Il s’agissait d’évaluer la préparation du gouvernement face à un astéroïde potentiellement dangereux se dirigeant vers la Terre.