L’Égypte ancienne est souvent associée à ses pharaons, ses pyramides et ses hiéroglyphes. Une nouvelle étude révèle un aspect moins connu de cette civilisation : les conditions de travail des scribes. Ces intellectuels, membres de l’élite administrative, jouaient un rôle crucial dans la gestion de l’État. Cependant, leurs tâches quotidiennes les exposaient à des problèmes de santé spécifiques. Or, l’analyse de leurs squelettes met en lumière les impacts physiques de leur profession.
Une équipe d’archéologues a récemment examiné les squelettes de 69 hommes adultes, dont 30 scribes. Tous ont été enterrés entre 2700 et 2180 avant J.-C. dans la nécropole d’Abousir, un complexe funéraire pyramidal. Les résultats ont alors souligné des altérations squelettiques significatives chez les scribes, comparées à celles des autres hommes.