Luca Trapanese entre en scène. Depuis l’âge de 14 ans, il s’investit dans diverses organisations sociales, dont la Fondation « A Ruota Libera » qui aide les enfants trisomiques. Luca voulait vraiment devenir père. « Je voulais être père, transmettre mon savoir, mon amour à une autre créature. Aujourd’hui, j’ai oublié qu’Alba a été adoptée. Pour moi, ce n’est pas une enfant étrangère, » a-t-il confié lors d’une interview.
Après leur rupture, Luca a déposé une demande auprès du registre spécial permettant aux célibataires d’adopter dans des conditions particulières. Cette démarche n’a pas été facile car les organismes d’adoption privilégient souvent les familles traditionnelles. Le cas de Trapanese a eu un impact majeur en Italie, où les adoptions par des couples de même sexe ne sont pas autorisées et où les adoptions monoparentales étaient très compliquées.