L’analyse des génomes d’individus enterrés dans une tombe collective vieille de 4 500 ans à Bréviandes-les-Pointes, près de Troyes, révèle des découvertes surprenantes sur l’évolution du génome européen. En examinant ces données, les chercheurs ont pu retracer les grandes étapes de sa formation et comprendre l’impact des migrations et des métissages sur les populations néolithiques.
Initialement, l’Europe était habitée par des chasseurs-cueilleurs. Il y a environ 8 000 ans, des agriculteurs venus d’Anatolie et de la région égéenne, descendants de ceux qui ont inventé l’agriculture et la domestication animale, ont migré vers l’Europe. Ces agriculteurs du Néolithique se sont mélangés aux chasseurs-cueilleurs locaux tout en apportant au passage une contribution significative au génome de nombreux Européens d’aujourd’hui.