Au fil du temps, on en apprend de plus en plus sur la composition souvent opaque des produits hygiéniques utilisés pendant les menstruations. Déjà décriés depuis longtemps pour contenir du parfum et du chlore, les serviettes et les tampons contiennent aussi d’autres substances nocives et produits toxiques. En juillet 2018, un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) dressait par exemple la liste des composés chimiques dits « préoccupants » dans ces produits de protection intime et s’inquiétait notamment de la présence de lindane et de quintozène (des pesticides), de glyphosate (le célèbre herbicide) et d’autres substances aux effets cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques (CMR) démontrés, de perturbateurs endocriniens et de sensibilisants cutanés.
16 métaux dont certains très toxiques trouvés dans les tampons hygiéniques
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