Capable de vivre plusieurs siècles, le requin du Groenland a un métabolisme extrêmement lent. Il se révèle donc particulièrement intéressant pour la science. Des chercheurs britanniques ont récemment souligné la possibilité que cette espèce de requins puisse aider à améliorer la santé des humains et potentiellement à augmenter leur espérance de vie.
Chez les humains et de nombreux autres animaux dont la durée de vie est plus courte, une variation de l’activité des enzymes métaboliques intervient généralement avec l’âge. Or, si toutes les enzymes ne sont pas nécessairement concernées, certaines diminuent leur activité tandis que d’autres sont plus actives afin de compenser cette baisse et ainsi maintenir une production d’énergie à un niveau élevé. Cependant, ce n’est étonnamment pas le cas chez le requin du Groenland, non concerné par cette variation, du moins en ce qui concerne cinq enzymes importantes analysées par les chercheurs.