Les chercheurs de l’université Aston, au Royaume-Uni, ont établi un nouveau record mondial en matière de vitesse de transfert de données par fibre optique en atteignant des vitesses impressionnantes de 402 térabits par seconde (Tbps). Ce chiffre marque une avancée significative dans le domaine des communications optiques et surpasse de 25 % le précédent record de 301 Tbps réalisé par la même équipe en mars. Ce progrès technologique pourrait transformer la manière dont les données sont transmises à travers les réseaux de communication, offrant une solution aux besoins croissants en bande passante.
Une fibre optique fonctionne en transmettant des données sous forme de lumière à travers un fil très fin constitué principalement de verre ou de plastique. La fibre est composée de trois éléments clés : le noyau, l’enveloppe et le revêtement. Le noyau, au centre, est conçu avec un indice de réfraction élevé, tandis que l’enveloppe qui l’entoure a un indice de réfraction plus bas. Cette différence crée un effet appelé réflexion interne totale qui confine la lumière à l’intérieur du noyau même lorsque la fibre est courbée.