Dans un rapport piloté par une université britannique, des chercheurs ont tenté d’alerter l’industrie du tourisme spatial au sujet des possibles risques en lien avec les rapports sexuels dans l’espace. D’après eux, il s’agit de risques à considérer avec sérieux en prévision de l’essor potentiel de cette industrie.
David Cullen, le principal auteur du rapport et professeur en astrobiologie à l’Université de Cranfield (Royaume-Uni) a expliqué la motivation de ces travaux. Il désire interpeller toute l’industrie du tourisme spatial en tentant de déterminer si les risques potentiels en lien avec les rapports sexuels dans l’espace sont bien pris en compte ou non.
En partant du principe que les futurs touristes de l’espace ne s’abstiendront pas d’avoir des rapports sexuels, David Cullen évoque naturellement la grossesse. Or, il existerait des risques biologiques potentiels pouvant perdurer de longs mois après le voyage. Le scientifique mentionne notamment des complications maternelles liées à la conception ainsi que des anomalies embryonnaires, fœtales et néonatales. David Cullen souligne également les effets néfastes de la microgravité et des rayonnements sur la production et les capacités de mouvement des spermatozoïdes humains, et donc sur la fécondation en général. Bien que les recherches ne soient pas encore très abouties, des complications pourraient aussi perturber le bon développement de l’embryon.