Les feux de forêt sont des phénomènes naturels dont les impacts sur les écosystèmes sont bien documentés. Cependant, une découverte récente révèle que la fumée de ces incendies peut affecter les plantes d’une manière surprenante et mal comprise jusqu’à présent. Une étude menée dans les montagnes Rocheuses du Colorado met en effet en évidence que lorsque la fumée de ces incendies forestiers envahit l’atmosphère, les plantes, et notamment les arbres, réagissent en fermant leurs pores respiratoires, une réaction qui pourrait avoir des conséquences écologiques importantes.
Les stomates sont de minuscules pores situés à la surface des feuilles des plantes qui jouent un rôle crucial dans les échanges gazeux avec l’environnement. Ils permettent en effet l’absorption de dioxyde de carbone (CO₂), essentiel pour la photosynthèse, le processus par lequel les plantes convertissent le CO₂ et l’eau en glucose et en oxygène grâce à la lumière solaire. Ce glucose sert de source d’énergie pour la croissance de la plante, tandis que l’oxygène, nécessaire à la vie sur Terre, est libéré dans l’atmosphère.