La compréhension scientifique du cerveau humain est un domaine en constante évolution. L’un des aspects les plus fascinants et complexes de cet organe extraordinaire est sa capacité à réagir à la peur et au danger. Depuis longtemps, les neurotransmetteurs à action rapide étaient considérés comme les principaux messagers dans la réaction de peur. Cependant, une étude récente bouleverse cette compréhension et ouvre la voie à de nouvelles perspectives pour le traitement des troubles liés à la peur, tels que le syndrome de stress post-traumatique (SSPT) et l’anxiété sévère.
La réaction de peur et de fuite est une réponse instinctive fondamentale du cerveau humain conçue pour assurer notre survie face au danger. Par exemple, lorsque nous touchons accidentellement une surface brûlante ou que nous sommes confrontés à une situation menaçante, le corps réagit immédiatement. Les récepteurs de la douleur envoient un signal à travers la moelle épinière et le tronc cérébral jusqu’à l’amygdale, le centre de la peur du cerveau. Cette réponse rapide et instinctive nous permet de réagir rapidement aux menaces, en retirant notre main d’une surface chaude ou en fuyant un danger imminent.