Bien qu’ils partagent la même particularité que les guêpes, soit une capacité à piquer plusieurs fois sans se faire dépouiller de leur abdomen, les bourdons, ces insectes discrets, ne piquent pratiquement jamais. Et à l’instar des moustiques, seules les femelles de l’espèce sont dotées de la capacité de piquer.
Insecte endotherme (qui produit de la chaleur via son métabolisme interne) par excellence, le bourdon est aussi le premier et le dernier pollinisateur actif quand les températures se rafraîchissent. La nature de son métabolisme, ses bandes noires et ses poils isolants lui permettent en effet de maintenir une température corporelle élevée.
À la différence des abeilles, les bourdons femelles et les ouvrières possèdent un aiguillon lisse dépourvu de barbillon, ce qui leur permet d’administrer une piqûre sans se voire arracher une partie de leur abdomen. Cela dit, les bourdons ne sont pas des insectes agressifs, ne piquant qu’à de rares occasions (se faire marcher dessus ou serrer entre les mains). Dépourvus de dard, les bourdons mâles, quant à eux, ne piquent pas.