Andromède, connue sous le nom de M31, et la Voie lactée sont deux galaxies qui ont longtemps été au centre des spéculations sur une fusion cosmique spectaculaire. Cette idée a été fondée sur la découverte qu’Andromède se rapproche de notre galaxie avec une vitesse radiale négative, ce qui indique une éventuelle collision future. Cependant, une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’Université d’Helsinki suggère qu’une fusion n’est pas garantie dans les dix milliards d’années à venir. Cette réévaluation des probabilités repose sur des facteurs complexes comme l’interaction gravitationnelle avec d’autres galaxies du groupe local.
Dans le cas de la Voie lactée et d’Andromède, il s’agit en réalité d’un problème de quatre corps, car il faut aussi prendre en compte l’influence gravitationnelle de deux autres galaxies proches. La première, le Grand Nuage de Magellan, est une galaxie naine située à environ 163 000 années-lumière de nous abritant environ vingt milliards d’étoiles. Bien que moins massive, son influence gravitationnelle n’est pas négligeable. La seconde, la galaxie du Triangle ou M33, joue également un rôle crucial dans cette interaction complexe avec ses quarante milliards d’étoiles.