Mais les conséquences vont au-delà de la simple pollution environnementale. Des études récentes montrent que les microplastiques pourraient avoir un impact significatif sur notre santé. Ces particules sont de plus en plus reconnues comme des perturbateurs endocriniens, capables de perturber notre système hormonal.
En imitant des hormones comme l’œstrogène et le cortisol, les microplastiques pourraient contribuer à des problèmes tels que prendre du poids, des troubles métaboliques, des problèmes de fertilité, et d’autres problèmes de santé graves.
Les microplastiques sont omniprésents dans notre environnement. Ces minuscules particules, mesurant moins de 5 millimètres de diamètre, incluent les nanoplastiques, qui sont encore plus petits, généralement inférieurs à un micromètre. On distingue les microplastiques primaires, qui sont directement introduits dans l’environnement sous leur forme petite, comme les microfibres et les microbilles, des microplastiques secondaires, qui résultent de la dégradation des plastiques plus grands. Ces derniers proviennent souvent de déchets marins exposés aux rayons UV, entraînant leur fragmentation et leur intégration dans notre chaîne alimentaire.