Selon cette étude, il est peu probable que les océans atteignent les niveaux catastrophiques envisagés dans certaines prédictions. Cependant la fonte rapide des glaces au Groenland et en Antarctique reste une menace sérieuse. L’étude remet en question une prédiction particulièrement inquiétante du dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), qui évalue les recherches sur le climat et anticipe les impacts à court et long terme de la crise climatique.
Le sixième rapport d’évaluation du GIEC, publié dans son intégralité l’année dernière, présentait un scénario où l’effondrement des calottes glaciaires de l’Antarctique pourrait contribuer à une hausse du niveau mondial de la mer deux fois plus importante d’ici 2100, et trois fois plus élevée d’ici 2300, par rapport aux autres modèles.