Les malformations cardiaques congénitales représentent des défis médicaux significatifs, en particulier chez les bébés dont le cœur est gravement affecté dès la naissance. L’une des maladies les plus complexes est le syndrome du cœur gauche hypoplasique, une anomalie sévère où le côté gauche du cœur est sous-développé, ce qui compromet gravement la circulation sanguine. La gestion de cette maladie requiert des interventions chirurgicales complexes et répétées. Cependant, une nouvelle avancée technologique pourrait transformer le traitement de ces jeunes patients.
Cependant, le problème majeur avec les shunts traditionnels est qu’ils doivent être remplacés régulièrement à mesure que l’enfant grandit. Ils sont en effet conçus pour des dimensions spécifiques. Au fur et à mesure que les bébés se développent, le volume sanguin augmente également. Des tubes de plus en plus larges et donc plusieurs interventions chirurgicales supplémentaires deviennent alors nécessaires (jusqu’à quatre opérations en tout). Or, chaque opération comporte des risques importants et provoque un stress physique considérable pour les nourrissons. Cela suscite donc des préoccupations majeures pour les parents et les médecins.