Des scientifiques découvrent un indice surprenant sur le passé de Vénus

Vénus, souvent surnommée la jumelle de la Terre, intrigue par ses similitudes de taille et de composition, mais aussi par son atmosphère infernale et ses conditions de surface extrêmes. Récemment, des scientifiques ont fait une découverte inattendue qui pourrait bouleverser notre vision de cette planète : une augmentation du niveau de deutérium par rapport à l’hydrogène dans son atmosphère. Ce constat pourrait révéler des indices sur l’histoire de l’eau sur Vénus et remettre en question notre compréhension actuelle de ce monde autrefois plus accueillant.

Les scientifiques pensent que Vénus et la Terre ont partagé un passé similaire avec des conditions qui auraient pu permettre l’existence d’eau liquide à la surface de Vénus. Cependant, au fil du temps, cette planète est devenue stérile et inhospitalière. L’eau liquide ne peut plus exister en quantité suffisante sous ses épaisses couches nuageuses. Pour donner un ordre de grandeur, les altitudes comparables entre Vénus et la Terre contiennent aujourd’hui 150 000 fois moins d’eau. Néanmoins, ce scénario n’a peut-être pas toujours été d’actualité. C’est là que la découverte récente du rapport deutérium/hydrogène entre en jeu.

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