Elles se sont soutenues tout au long de leur vie. Elles ont traversé les hauts et les bas de l’existence ensemble, des mariages, des naissances, des deuils… Et malgré tout ça, leur lien est resté intact. J’imagine que c’est comme avoir une sœur de cœur. Vous savez ce que ça fait, non ? Ces gens qui sont toujours là, peu importe ce qui se passe.
Ce que j’admire le plus chez Phyllis et Barbara, c’est leur persévérance à cultiver cette amitié. Elles auraient pu facilement perdre le contact, comme tant d’autres amitiés d’enfance. Mais non, elles ont fait l’effort, encore et encore, de se retrouver. Quand leurs maris sont décédés, elles se sont épaulées dans leur deuil, refusant de se laisser abattre par la tristesse. Et même avec la distance car, oui, elles ne vivent pas dans la même ville, elles se sont arrangées pour se voir au moins une fois par mois.