Ces dernières années, on entend beaucoup parler du déclin de la biodiversité mondiale et des dommages critiques que subissent les écosystèmes. Lorsque l’on évoque ces notions, on prédit les implications que cela peut avoir sur les vies humaines. Dans le cas du déclin des pollinisateurs, les effets sur l’agriculture (et donc notre alimentation) fournissent des preuves directes de ces conséquences sur le bien-être humain. Néanmoins, ces conséquences, souvent prédites comme étant graves, restent souvent assez vagues dans nos esprits. Une étude parue tout récemment dans Science en apporte néanmoins un témoignage concret qui met cette fois en scène des chauves-souris.
« Les écologistes nous avertissent que nous perdons des espèces à un rythme effréné… et que cela pourrait avoir des impacts catastrophiques sur l’humanité », explique Eyal Frank, auteur principal de cette nouvelle étude et économiste environnemental de l’Université de Chicago. « Cependant, il n’y avait pas beaucoup de validation empirique de ces prédictions, car il est très difficile de manipuler un écosystème à une très grande échelle spatiale. ».