Qui aurait pu croire qu’une molécule aussi fragile que le collagène, destinée à se dégrader au fil du temps, aurait pu résister aux outrages du temps pour se retrouver prisonnière de fossiles vieux de millions d’années ? Cette découverte renverse nos idées préconçues sur la préservation de la matière organique et ouvre de nouvelles perspectives sur l’étude des dinosaures.
Le collagène est la protéine la plus abondante dans le corps des mammifères et joue un rôle essentiel dans la structure de nos tissus. On le retrouve dans la peau, les os, les tendons et les ligaments. De manière étonnante, nous savons désormais que cette molécule, maintenue par des liaisons peptidiques relativement fragiles, peut résister au passage du temps et aux éléments.