À une distance vertigineuse de la Terre, là où l’influence du Soleil s’efface peu à peu, un petit engin spatial continue de défier les limites de l’exploration spatiale. Voyager 1, lancé en 1977, vient de réaliser un exploit technique remarquable : à près de 24 milliards de kilomètres de notre planète, cette sonde spatiale a réussi à rallumer un de ses propulseurs, ce qui lui permettra ainsi de poursuivre sa mission d’exploration de l’espace interstellaire.
Lancée en 1977, Voyager 1 a depuis parcouru plus de 24 630 000 000 et quitté les frontières de notre Système solaire pour s’aventurer dans l’espace interstellaire. Naturellement, une telle épopée n’est pas sans conséquences. La sonde n’est en effet qu’une machine soumise aux lois de la physique et à l’usure du temps. Au fil des années, ses systèmes ont ainsi commencé à montrer des signes de fatigue. Les températures extrêmes de l’espace, les radiations cosmiques et les contraintes mécaniques ont alors mis à rude épreuve ses composants.