Les chercheurs d’une étude internationale récente sont formels : il faudrait protéger au moins 1,2 % de la surface de la Terre pour éviter la disparition de très nombreuses espèces, et donc la très redoutée sixième extinction de masse.
Selon les calculs des chercheurs, une politique d’acquisition foncière pour permettre la protection de ces sites coûterait un peu plus de trente milliards d’euros. À titre de comparaison, cette somme représente moins de 0,2 % du PIB des États-Unis ou encore moins de 9 % des subventions annuelles que l’on accorde à l’industrie mondiale des combustibles fossiles.
Enfin, si atteindre ces 1,22 % de surfaces terrestres protégées permettrait d’éviter la sixième extinction de masse, le travail ne doit pas s’arrêter. Dans l’idéal, l’objectif 30×30 doit être mené à son terme pour stabiliser une situation qui inquiète malheureusement aujourd’hui de plus en plus.