Des chercheurs de l’Institut Max Planck de physique nucléaire de Heidelberg ont franchi une nouvelle étape dans la maîtrise des phénomènes quantiques. Ils ont en effet réussi à contrôler la direction du mouvement d’électrons au sein d’une molécule d’hydrogène grâce à des impulsions laser ultrarapides. Cette prouesse scientifique, à l’échelle des attosecondes (une attoseconde est un milliardième de milliardième de seconde), pourrait transformer le futur de l’informatique quantique et des technologies de l’information.
L’importance de la physique quantique réside dans son potentiel révolutionnaire. Elle est déjà à la base des technologies modernes comme les lasers ou les transistors, qui constituent les fondations des ordinateurs actuels. Cependant, ses applications futures, notamment dans l’informatique quantique, promettent des avancées encore plus spectaculaires. Cette discipline permettrait d’exploiter des « qubits », des unités d’information quantique capables d’exister dans plusieurs états à la fois, ce qui permettrait de résoudre des calculs complexes en un temps record.