Dans le cadre d’une étude récente, des scientifiques britanniques ont été étonnés de découvrir que les immenses bancs de krill antarctique jouent un rôle très important dans le stockage du carbone. Selon les estimations, il est question de plus de vingt millions de tonnes de dioxyde de carbone par an.
« Le krill de l’Antarctique est affecté par le changement climatique rapide des régions polaires et par l’expansion de la pêche. Les populations de krill et leur habitat méritent donc d’être protégés afin de préserver ce précieux puits de carbone », peut-on lire dans l’étude. Il est ici question de carbone bleu, c’est-à-dire le dioxyde de carbone prélevé de l’atmosphère par les écosystèmes océaniques côtiers. Or, jusqu’à aujourd’hui, les scientifiques qui étudient le sujet considéraient principalement le rôle des plantes aquatiques. Les chercheurs britanniques ont donc été stupéfaits de découvrir l’importante contribution du krill dans le processus. Par ailleurs, cette même contribution n’est pas celle des crustacés à proprement dit, mais plutôt de leurs excréments.