La célèbre ONG Greenpeace a récemment averti la Norvège quant à l’ouverture de ses fonds sous-marins à l’exploitation minière. Cette décision devrait en effet avoir des conséquences irréversibles multiples pour un écosystème marin déjà très fragilisé par le réchauffement climatique.
« Ce qui est clair, c’est que les projets norvégiens menacent non seulement directement les espèces et les habitats des fonds marins, mais aussi l’écosystème marin dans son ensemble, du plus petit plancton aux grandes baleines », a déclaré Kirsten Young, des laboratoires de recherche de Greenpeace à l’Université d’Exeter (Royaume-Uni).
Il faut savoir qu’à terme, Oslo désire ouvrir à la prospection une zone de 281 000 kilomètres carrés en mer de Norvège et en mer du Groenland. Or, cette superficie représente quasiment la moitié de celle de la France. Par ailleurs, la Norvège assure que toute exploitation devra appliquer des méthodes responsables et durables qui devront dans un premier temps se soumettre à la validation du gouvernement et du parlement.