À moins de vivre sur une île exotique, la banane n’est pas un fruit qui pousse sous nos latitudes. Les bananiers s’épanouissent en effet dans les climats chauds et humides propres aux pays équatoriaux. Alors, comment est-il possible que l’empreinte carbone de la banane compte parmi les plus basses ?
Le scientifique britannique souligne que la production de fruits, même tropicaux, est bien souvent moins gourmande en énergie qu’un produit d’origine animale :
Il est beaucoup plus efficace de consommer directement des plantes que de les cultiver pour nourrir les animaux, puis de manger ces animaux.
La banane est avant tout un produit local : moins de 20% de sa production serait en effet vendue hors de son pays d’origine. À l’heure actuelle, trois pays principaux assureraient les deux tiers de la consommation de bananes à échelle européenne : la Colombie, l’Équateur et le Costa Rica.