Maurício pédalait sur une bicyclette modifiée, spécialement adaptée pour transporter sa femme Ana. Assise à l’arrière, entourée de son oreiller, d’une couverture et de sa fidèle canne, Ana ne pouvait plus marcher seule. Ses jambes, autrefois vigoureuses, ne pouvaient plus la soutenir. Mais plutôt que de la laisser se priver du plaisir d’une promenade en ville, Maurício a trouvé une solution : une « carriole » improvisée pour la transporter avec tout le confort qu’il pouvait lui offrir.
Quand Augusto les a approchés pour en savoir plus, il a découvert bien plus qu’une simple histoire de vélo. C’était une histoire d’amour, de dévouement et de partenariat qui a traversé les épreuves du temps. Maurício, avec un sourire tranquille, a expliqué que pour lui, transporter Ana n’était pas un fardeau, mais un acte d’amour. Tous les jours, il pédale à travers la ville, qu’il pleuve ou qu’il vente, avec sa femme à l’arrière. Et pour eux, c’est une routine aussi naturelle que respirer.