Des chercheurs de l’Université du Maryland ont récemment fait une découverte surprenante : une bûche de cèdre rouge de l’Est âgée de 3 775 ans conserve moins de 5 % de son dioxyde de carbone d’origine grâce à des conditions environnementales uniques. Cette découverte pourrait ouvrir la voie à des méthodes innovantes de stockage du carbone et de lutte contre le changement climatique.
L’équipe de recherche, dirigée par le professeur de sciences atmosphériques et océaniques Ning Zeng, s’était initialement engagée dans un projet pilote visant à enterrer du bois frais lorsqu’elle a mis au jour, à environ deux mètres sous la surface, ce tronc vieux de 3 775 ans étonnamment bien préservé. Ce dernier aspect est un élément clé pour les recherches en cours sur la conservation du bois, car il offre un aperçu précieux sur la manière dont les anciens écosystèmes ont pu interagir avec le climat et le sol.