Nous connaissons tous l’impact émotionnel qu’une odeur provoque. Que ce soit le parfum d’une personne chère ou l’arôme du café du matin, les odeurs ont le pouvoir d’éveiller nos sens et de raviver des souvenirs, parfois lointains. Pourtant, malgré leur influence puissante, l’odorat est négligé lorsqu’il s’agit de la conservation historique et culturelle. Mais cette lacune est en passe d’être comblée grâce à la Digital Olfaction Society, un organisme dédié à la capture, la transmission et la reproduction des odeurs.
La conservation du patrimoine culturel se limite généralement à des images, des vidéos ou des enregistrements sonores. Mais, ces supports laissent de côté un élément fondamental : l’odeur. Imaginez pouvoir ressentir l’atmosphère olfactive d’un lieu emblématique comme la bibliothèque d’Alexandrie ou la brise marine d’une plage historique. Pour la première fois, des équipes de chercheurs vont être envoyées à travers le monde pour capturer et archiver non seulement l’image et le son de ces lieux, mais aussi leurs odeurs, grâce aux avancées de la technologie olfactive.