L’étude a montré que les populations d’eau douce ont enregistré les baisses les plus fortes, avec une diminution de 85 %. Elles sont suivies par les populations terrestres, qui ont chuté de 69 %, et les populations marines, dont la baisse atteint 56 %.
Sur le plan régional, l’étude a révélé que les baisses les plus marquées ont eu lieu en Amérique latine et dans les Caraïbes, où un déclin « préoccupant » de 95 % a été observé. Suivent l’Afrique, avec une diminution de 76 % des populations, et l’Asie-Pacifique, où les baisses s’élèvent à 60 %.
La perte « catastrophique » d’espèces est principalement attribuée aux activités humaines. La dégradation et la perte des habitats, en grande partie causées par le système alimentaire humain, représentent la principale cause de l’effondrement de la faune sauvage. Sont également à l’origine de cette situation la surexploitation des ressources, les espèces envahissantes et les maladies.